Et je suis restée debout. Vivante - Revue de presse

Littérature et écrivains d'ailleurs - La chronique de Lee Ham du 15 septembre 2019

« [...] Et je suis restée debout, vivante traite de sujets très lourds avec, parfois, une pointe d’humour qui rend la lecture très agréable. C’est un roman à trois voix. Trois cris hurlant la paix dans le chaos. Trois cris hurlant la peur, la terreur, le désespoir. Trois femmes face à l’inconnu. Face à l’horrible inconnu. Celui qui vous souffle le cœur, vous tord les boyaux et vous empêche de rester debout. Mais elles ont tenu tête à cette terreur. Comment faire autrement, quand le monde s’écroule autour de vous? Quand la vie se dissèque sous les coups de boutoir du malheur, de la poisse, de la violence ? 

Et je suis restée debout, vivante. Un titre qui dit la force de ces femmes unies par les pertes d’êtres chers. Unies par la volonté de paix sur une terre ravagée par la folie des hommes. Trois femmes que le destin a arcbouté comme des lianes sous le poids de la douleur. Sous le poids des horreurs subies et tues au plus profond de leur âme. Trois femmes qui, sans avoir froid aux yeux et la tête haute, peuvent affirmer : et je suis restée debout, vivante. »

Lire la chronique complète sur le blog Littérature et écrivains d'ailleurs

Afrolivresque - Chronique de Noel Zalla du 25 juin 2018

« C’est l’histoire de trois anges à qui la société a arraché les ailes, et qui ont quand même décidé de sauter dans le vide pour se sentir vivre ne serait-ce qu’un court instant. »

« [...] Au fil du roman, la résignation et la peur laissent la place à l’espoir et la vie. Au début on a du mal à suivre le déroulement de l’histoire car l’auteure utilise des flashbacks et des « flash-forwards ». Ça peut être un peu déroutant mais quand on rentre dans le rythme on devient le complice de l’auteur. On découvre la politique africaine et son univers assez spécial. On parle du statut de la femme, d’amitié, de combativité, des pressions sociales et des tentatives pour s’en défaire. [...]
L’histoire de chaque femme est racontée de manière distincte et j’étais un peu appréhensif sur la manière dont l’auteur allait lier les trois protagonistes. J’étais agréablement surpris car elle le fait de manière gracieuse et subtile.

Évelyne Abondio met le doigt sur un thème sensible et inconfortable à aborder. La manière dont on traite nos mères, nos sœurs et nos femmes. Combien sont contraintes à être des versions inférieures d’elles-mêmes ? Combien sont obligées par la société à faire des contorsions émotionnelles pour rester « dignes » ?[...]
Évelyne Abondio nous parle de vide. Le vide laissé par un mari infidèle dans le lit conjugal. Le vide laissé par un membre ampute. Le vide laissé par un père absent. Le vide laissé par l’abandon d’êtres chers. Enfin le vide que nous ressentons tous au plus profond de nous-même, représentatif de notre époque et de ce que nous faisons pour le combler. Néanmoins nos trois héroïnes refusent d’être des victimes et encore mieux, elles deviennent maîtresses de leurs vies. Et c’est quand le pouvoir de l’État est à genoux, qu’elles se mettent debout pour reprendre le contrôle de leurs vies. »

Lire la chronique complète sur le site Afrolivresque

Chronique de Marie Heckmann du 24 avril 2018

«  [...] C'est une ode au féminisme vu qu'il n'y a que des héroïnes féminines (pour 1 fois, c'est assez rare pour être souligné!) qui se battent contre la domination masculine, contre les affres de cette guerre afin de faire vaincre la Liberté. Les evenements vont leur faire prendre conscience que l'essentiel réside dans leur conscience et leur coeur.
J'ai vu dans ce roman l'expression de la difficulté d'être une femme dans une situation de violence, mais aussi des horizons d'espoirs, de beautés, de libération et du pouvoir appartenant à chaque femme qui décide de se battre pour la liberté, et pour elle même et ce envers et contre tout.
Dès les premiers chapitres, je me suis attachée à ces femmes-guerrières, à la sincérité de l'auteure qui transparait dans ses mots, à cette lutte. Je me suis sentie marchant à côté de ces femmes, les soutenant à conquérir leur nouvel avenir plus serein, plus respectueux et la paix.
Je remercie les Editions Zinedi et Evelyne ABONDIO pour la découverte de ce roman coup de poing, fort, et d'espérer être moi aussi une Vivante. »

Retrouvez la chronique de Marie Heckmann
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BBC - Interview d'Evelyne Abondio par Valérie Bony le 7 avril 2018

Evelyne Abondio était reçue par Valérie Bony dans le Magazine de la Culture de la BBC Afrique Radio lors de son récent séjour à Abidjan.

Ecouter le Magazine de la Culture de BBC Radio Afrique (Evelyne Abondio est à 10'35)

C'Net Littérature par Meliane Kuny - 28 février 2018

Evelyne Abondio, à l’occasion de sa tournée à Abidjan, était reçue dans l’émission C’Net Littérature le 28 février 2018 par Meliane Kuny, pour parler de son roman Et je suis restée debout. Vivante.

Voir la retransmission sur Youtube

Les mille et un livres - Chronique du 13 novembre 2017

« [...] Dans ce récit où la guerre gronde, nous allons lire et voir progresser dans leur quotidien, la condition de vie de trois femmes qui sont émouvantes et déterminées. Ce livre met en vedette les femmes qui inspirent le courage et l'admiration.
Evelyne Abondio a une merveilleuse plume, une poésie très libératrice. On ressent à la lecture de ce roman que l'auteure veut livrer un message concernant l'égalité des sexes, ainsi que l'émancipation féminine au sein de peuples plus conservateurs. Elle met en évidence la détermination et la résilience de ces femmes. Une très belle lecture que je vous conseille. »

Lire la chronique complète de Martine Lévesque sur le blog littéraire Les mille et un livres

Le blog de Laréus Gangoueus - Chronique du 15 octobre 2017

« [...] C’est un texte qui mérite le détour pour ce qu’il dit et ce qu’il nous laisse entendre de la vision que possède Eve Abondio sur le monde et les épisodes douloureux qui ont bousculé la Côte d’Ivoire où elle a passé une partie de son enfance. Trois voix portent son roman. Celles de Fatima, d’Emeraude et Flora. Trois voix qui se font le relais d’autres discours au féminin alors qu’un conflit s’abat ou s’est abattu sur Diamondo. Vous aurez compris que les postes d’observation ne sont pas les mêmes à l’échelle du temps. [...]

Le monde d’Eve Abondio est radicalement féminin. Aucune figure masculine ne peut en rattraper une autre et c’est de ce point de vue que la prise de parole de cette romancière me parait intéressante. On lit ce texte en pensant à l’est de la RDC où les pillards s’acharnent sur les femmes dans un projet de destruction d’une communauté installée. [...] »

Lire la chronique complète de Laréus Gangoueus sur son blog

L'Elephant déchaîné - N°567 du 12 au 18 septembre 2017

Art elephant dechaine

L'Intelligent d'Abidjan - Critique du 1er août 2017

« [...] Les différents chapitres du livre sont une alternance de narration de 3 femmes : Emeraude, Flora et Fatima qui racontent leur histoire. Le pays de « Diamonda » ressemble aux pays africains qui ont pour première et seconde nature la culture de la violence et l’instabilité politique. Cela qui entraine de graves crises sociales et économiques. En effet les 3 personnages opposent résistances morales et physiques au déluge d’épine et tempêtes de désolation qui semblent les engloutir. La description méticuleuse de leurs souffrances, leurs fragilités et les sacrifices spectaculaires qu’elles réalisent… est ostentatoire chez l’auteure. Elle a su choisir les mots, les images et les expressions appropriées pour susciter de l’émotion chez le lecteur qui est conditionné à partager les épreuves de ces braves femmes. Elles racontent en somme: leur victoire dans l’enchevêtrement d’épreuves qui jalonnent leurs parcours, leur salut devant l’impasse, leur succès devant l’impossible, leur exploit devant l’irréalisable… L’auteure s’intéresse surtout à la description minutieuse des souffrances de la femme dans une société qu’elle juge phallocrate où les femmes sont de constantes victimes. Une jungle où les libertés sont piétinées, les pauvres écrasés, les faibles spoliés, les femmes et les enfants vilipendés… Elle décrit une société déshumanisée où elle semble être exaspérée par la somme des énergies et ingéniosités monopolisées pour l’autodestruction plutôt que la réalisation du développement tout azimut. [...]
J’ai désiré lire l’œuvre d’Evelyne Abondio depuis sa sortie et sa lecture m’a été fructueuse. Son vocabulaire est très riche, sa créativité fait ressentir beaucoup d’émotion chez lecteur et le message est fort sur le plan moral, spirituel et développement personnel. »

Lire la critique complète de Yahn Aka, écrivain-éditeur, sur le site Abidjan.net

Les Chroniques des lecteurs sur Babelio

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Indigote 5 juin 2017

« J'ai beaucoup aimé ce livre. L'écriture est fluide, le livre est facile à lire.
Evelyne Abondio nous emmène en Afrique, dans un pays imaginaire, Diamonda. On est très vite dans une atmosphère africaine mais surtout dans un pays en guerre...
S'entrecroisent les vies et destins de trois femmes : Emeraude, Flora et Fatima... Ces femmes doivent s'armer de courage pour survivre dans cette atmosphère dangereuse mais coûte que coûte, elles resteront debout, vivantes... »

Katemoore 4 juin 2017

« L'histoire est celle de trois jeunes femmes contraintes de renoncer au monde tel qu'elles l'ont toujours connu.
D'abord, Émeraude, institutrice, qui s'éteint à petit feu dans un mariage malheureux. Puis, Flora, élève ingénieur agronome en pleine crise existentielle. Et enfin, Fatima, étudiante en droit qui tente de donner un sens à sa vie. Le virage que prend leurs destins est l'occasion, pour ces femmes intelligentes, sensibles et généreuses, de faire le point sur leurs rêves, leurs ambitions... Les épreuves traversées les forcent à se débarrasser du superflu et à arriver à percevoir que l'essentiel se trouve au coeur de leur conscience.
En cela, elles sont aidées par des personnages secondaires hauts en couleur, des passeuses de vérité : une politicienne militante de la paix, une déesse de la mer aux allures de patronne de bar, une assistante sociale en fuite, une infirmière à la retraite prête à sacrifier sa vie, une avocate intrépide... 
Ce roman démontre la difficulté à devenir, et à être une femme, lorsque la marche du monde dérape vers la violence. Et pourtant, au delà de l'Afrique, même dans nos pays civilisés, les femmes doivent se battre sans cesse pour garder leurs acquis et pour conquérir d'autres droits.»

tchouk-tchouk-nougat 23 mai 2017
« C'est un beau récit qui nous relate ce bref instant où la vie bascule, où le destin prend un virage inattendu. Dans la souffrance ou dans la joie, avec leurs fragilités et leurs forces ces femmes se révèlent à elles-mêmes dans un monde violent.
L'écriture est simple et puissante à la fois. Riche en émotion, elle sait parfaitement nous transporter dans les hésitations, remises en question et décisions de ces femmes hors du commun et pourtant pas si éloignées que ça. »

dazboness 29 mars 2017
« Un livre que je n'ai pu lâcher avant sa conclusion, d'une grande sobriété d'écriture, au propos aussi émouvant qu'efficace.
[...] Une lecture humaine et humaniste qui a résonné dans mon âme bien plus que de nombreux ouvrages bien pensants que j'ai pu lire. Parce que le propos est simplement celui d'une femme racontant la vie de femmes nous racontant la vie.
Le fait que je sois un lecteur et non une lectrice change-t-il quoi que ce soit à mon appréciation ?
Je ne crois pas car si les femmes sont le roman, les hommes aussi y montrent une évolution face aux rencontres et au malheur.
Et si je suis né homme en France il aurait pourtant suffi de si peu de choses pour que je naisse femme dans un pays semblable à celui-ci. »

 

Blog The Eden of Books - Chronique du 3/05/2017

Un roman qui marque !

« [...] Outre leur intelligence commune, j’ai trouvé ces trois femmes émouvantes et surtout courageuses de vivre dans une telle insécurité. Elles nous font part, avec une grande franchise, de leur intimité dans ce monde violent et marqué par l’instabilité politique, faisant écho avec notre actualité.

Elles côtoient chacune d’autres femmes admirables. Ce sont toutes des Vivantes, pour reprendre l’expression de Fatima. Comme Vanessa, la sœur d’Emeraude, une avocate de renom indépendante, qui n’associe pas l’idée du mariage comme ascenseur social.  Il y a aussi Kimi Toura, une politicienne militant et représentant la paix. Et surtout les paroles pleines de sagesse de Môo, sans doute mon personnage préféré.

    « Môo ! Comment fais-tu pour être aussi forte ?

    –  Je ne suis pas forte comme tu le crois, je résiste, tout simplement, je ne renonce pas… »

Un roman de femmes fortes écrit par une auteure à la plume poignante ! »

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Blog Mellectures - Chronique du 29/03/2017

Une force incommensurable

« [...] Ce livre a quelque chose d'envoûtant, quelque chose qui nous accroche dès le départ et nous empêche de le lâcher avant de l'avoir terminé.

Dès les premières lignes, on se sent attaché à ces femmes. Chaque chapitre est un pas de plus vers celles que l'on découvre. On découvre des histoires touchantes, parfois douloureuses, mais qui témoignent toutes de la force de ces femmes.

L'auteure, Évelyne Abondio a créé ces femmes comme autant de reflets de ce qu'est la Femme dans ce qu'elle a de beau et de complexe. On sent à travers ces lignes une forte sincérité, l'auteure fait vivre ces femmes à travers ses mots, et à travers eux on a l'impression de les entendre parler elles.

On découvre aussi un peu l'Afrique à travers ces femmes et leur parcours. On se sent à la fois dépaysés par ce que l'on rencontre au fur et à mesure de l'histoire mais aussi tellement proches de ce que ressentent Émeraude, Flora et Fatima. Car qu'importe le lieu les émotions restent les mêmes.

C'est difficile de décrire à quel point ce récit est fort , seul ceux qui l'ont lu peuvent comprendre les fortes émotions qui se dégagent de ce livre. [...]

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Blog Chez Lo - Chronique du 27/03/2017

« Ce court roman est d'abord agréable à lire grâce à la plume limpide, fluide, de l'auteure. Les récits alternés pour ces trois femmes donnent au lecteur différents angles de vue qui peuvent converger. Le livre est court, on aurait aimé plus longtemps suivre ces protagonistes, à peine les cerne-t-on qu'il faut les quitter, à l'aube d'un futur incertain.
Un joli récit d'une parenthèse de vie bousculée, parabole de l'énergie des femmes africaines dont le quotidien fait croître le courage et la nécessité des décisions d'ampleur. »

Lire la chronique complète chez Lorraine

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