Résidence en Normandie

« Autant vous le dire tout de suite, je n’ai pas le souvenir d’avoir lu quelque chose d’aussi drôle depuis très très longtemps. Parvenir à détourner des sujets parfois aussi graves, terribles, par exemple comme le trafic d’armes, dévoiler au grand jour, sans fioritures, l’univers glauque de la mafia footballistique, aller jusqu’à utiliser l’instrument dévastateur de l’auto-dérision pour dénoncer l’escroquerie des résidences d’auteurs, relèvent du grand art, succulent, onctueux, gustativement « Al Dente ». Et que de la manducation extatique du corps potelé de l’institutrice par les deux bibliothécaires shootées au soda. Une pure pépite d’une fabuleuse causticité digne des meilleures scènes d’un Marco Ferreri. L’auteur ne s’autorise aucune barrière, aucune retenue, et diable, que cela fait un bien fou ! »

Chronique et extraits à retrouver sur le blog Un bon livre à lire

« Hervé Mestron est un auteur, entre autres, de textes policiers ou noirs qui jouent sur le décalage. Avec ces trois nouvelles, il nous présente, dans le même ordre d'idées, trois textes étranges, à la fois profondément noirs et lumineux, angoissés et drôles, comme autant de variations autour de thèmes du genre.[...]

Les trois nouvelles mettent en scène des personnages un peu dépassés, un peu cyniques, qui tentent de faire feu de tout bois et de s'enrichir, ou au moins de financer leurs besoins, du mieux qu'ils peuvent. Servi avec humour, avec un sens de la dérision (ou du cynisme), Résidence en Normandie emporte la conviction en conjuguant le noir des situations et le rire de l'auteur pour offrir trois nouvelles qui se dégustent. »

Lire la chronique complète de Laurent Greusard sur le blog k-libre.fr

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