Brûler le Louvre - Revue de presse

La Cause Littéraire - Critique de Jean-François Mézil du 3 octobre 2019

« Didier Goupil, dans ce livre, se fait galeriste. Il accroche à ses cimaises neuf nouvelles. Ou plutôt, comme il le dirait lui-même, neuf impromptus.
Impromptus ? Non pas que ses textes débarquent à l’improviste et soient sans préparation, au contraire ! Ils ont été l’objet de soins délicats, longuement peaufinés, tout en préservant leur candeur : du grand art ! Mais impromptus pour ce qu’ils ont d’inattendu et de léger – de cette légèreté qui confine à l’essentiel. [...]
 Il y a quelque chose d’épuré dans la phrase. On reste près du trait. Peu d’encrage. Rien de bigarré. Comme si la page craignait de rougir d’un afflux de mots qui viendrait affecter ses joues éburnées.
D’impromptu en impromptu, Didier Goupil retient ainsi sa palette. Il est un coloriste qui « s’ignore, ou s’empêche ». Il y a en lui, comme en Roger Cosme Estève, « un Matisse caché ».
Y a-t-il aussi en lui un fou qui s’ignore ? [...]
On l’aura compris, le plaisir de lire est au rendez-vous avec ces impromptus – ces vécus de l’instant.
Remercions l’éditeur pour la belle typographie… en noir : libre à chaque lecteur d’ajouter sa couleur. »

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Ouest-France - Article de Marie Lenglet du 21 septembre 2019

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La Dépêche du Midi - Article d'Yves Gabay du 20 septembre 2019

« […] Il est aisé de comprendre, à la lecture de ces nouvelles, ce qui plaît tant à Didier Goupil, car il écrit comme les meilleurs peintres peignent : avec subtilité quand la tendresse s’impose – la nouvelle qui donne son titre au recueil est à ce titre splendide ; avec rage et passion quad le feu coule dans les veines de l’artiste et éclabousse la toile ou la page. Dans son style aussi fin et maîtrisé, Goupil nous parle de lui autant que des « fortes figures » qu’il admire et « qui ont un rapport si physique à leur support » […] »

La Dépêche du Midi - 20 septembre 2019

Lecture de Babelio - 11 septembre 2019

« [...] Des nouvelles insolites... qui débutent par de très courtes fictions d'êtres dans la douleur, la guerre et le refuge de familles dans des caves pour se protéger des bombes, un enfant différent, diminué mentalement dans une famille où le père pour conjurer sa douleur, passe ses journées à photographier les nuages...en noir et blanc...et puis une progression tangible d'êtres dans la souffrance et la quête d'un sens, d'un oubli dans la beauté... Beauté de la photographie, beauté de la peinture... Mais ce qui m'a le plus captivé ce sont les nouvelles concernant directement les peintres admirés par Didier Goupil, dont il parle avec talent et un lyrisme merveilleux ! [...]

Dans ces nouvelles,j'ai découvert grâce à Didier Goupil, l'artiste contemporain, Franciam Charlot, dont l'oeuvre plastique est issue de la douleur... Comme Chaïm Soutine, présent dans une des brèves de l'écrivain... comme j'ai appris à connaître non pas Maurice Estève, mais Cosme Estève... [autour duquel Didier Goupil a publié un autre texte, Journal d'un caméléon, qu'il me reste à lire !] [...]

De magnifiques lignes sur l'acte de peindre ...ainsi que sur la complexité de toute création artistique ! J'allais omettre la jaquette couleurs très réussie ornée d' un tableau de Roger Cosme Estève.»

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Les plaisirs de Marc Page - Chronique de Willy Lefèvre du 10 septembre 2019

« ... Didier Goupil, enseignant, dramaturge et scénariste français vivant à Toulouse trace une œuvre qui laisse un sillage sur le fleuve littérature. Au bord de la rivière, les rocs, les roches, les rochers. Pierres, galets, boîtes crâniennes dispersées le long des berges, rocas épars comme les éclats d’une glace brisée avec fracas.

Au bout, les pinceaux de Roger Cosme Estève se dressent, volent, dansent…

L’écriture elle, traverse la toile comme le train le paysage – comme l’éclair zèbre le ciel d’orage.

Elle la cingle, la fait trembler, vibrer.

Des nouvelles talentueuses ! Sans enjeu. Juste pour le jeu. »

Lire la chronique complète sur le blog lesplaisirsdemarcpage

 

La Dépêche du Midi - Article de Jean-Marc Le Scouarnec du 22 août 2019

190822 la depeche du midi

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