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Roman de Martine Gasnier

Rayon : Littérature, Historique
#première guerre mondiale #femmes #libération de la femme #combats féministes #munitionnettes #midinettes

La Grande Guerre a été déclarée, privant le pays de ses hommes partis au front. Pour faire tourner l’industrie de l’armement, on a recours aux femmes. Tandis que ces munitionnettes fournissent un effort de guerre sans précédent, leurs sœurs, les midinettes, triment dans les ateliers de couture…
Au travers du destin d’Hélène et de Marguerite, héroïnes chacune à leur manière du roman, nous traversons une période que d’aucuns considèrent comme une première étape dans la libération de la femme, une étape souvent contrariée par le pouvoir politique et certains syndicats dirigés par des hommes ombrageux.

Revue de presse

Parution 28 août 2025
ISBN 978-2-84859-277-0
180 pages - Format 133 x 203
Livre broché 18.9 € - Acheter
Livre numérique 6,99 € - Acheter (formats EPUB, PDF, MOBI)
Livre en grands caractères (corps 18) 23 € - Acheter sur la librairie des grands caractères

Revue de presse

Department: Literature, History
#world war I #women #women’s liberation #feminist struggles #munitionnettes #midinettes

The Great War was declared, depriving the country of its men who had gone to the front. To keep the arms industry running, women were called upon. While these munitionettes made an unprecedented contribution to the war effort, their sisters, the midinettes, toiled away in sewing workshops...
Through the destinies of Hélène and Marguerite, each a heroine in her own way in the novel, we journey through a period that some consider to be a first step in the liberation of women, a step often thwarted by political powers and certain unions led by suspicious men.

Commentaires

  • Robert C.

    1 Robert C. Le 14/10/2025

    Tous livres, informations, images, films, relatifs à la guerre me perturbent car, qui a fait la guerre est marqué à vie par cette implacable réalité, tueuse des illusions auxquelles l’adolescence vous avait fait croire.
    Celle qui fut la directrice de l’Office départemental de la culture de l’Orne reste fidèle dans ce récit à ses phrases denses, ses chapitres courts et à une langue française qu’elle aime, respecte, et maîtrise. C’est construit, pensé, avec des références puisées dans l’histoire.
    Et une nouvelle fois dans le tumulte de l’action émerge le couple, la rencontre amoureuse, dont la vitalité est capable d’affronter l’injustice. Mais cette fois, la mort peut avoir le dernier mot. C’est ça l’horreur de la guerre, définitive, irréparable, avec ses terribles souvenirs qui ne vous lâchent plus.
    La bourgeoisie de 1914 qui a succédé à une noblesse finissante a compris que le pouvoir de l’argent sera aussi contraignant pour le peuple et il suffit pour s’en convaincre de lire les règlements d’entreprises de l’époque dont le contenu est un défi à la démocratie. Ils dévoilent son vrai visage en ces textes déshonorants. On n’est plus du tout au temps où de nobles officiers français proposaient: « Messieurs les Anglais tirez les premiers ». On n’a plus de ces déférences de gens bien nés, la fin justifie les moyens, la seule chose qui règne après les rois, c’est l’argent.
    La femme en ce début de siècle est encore cette variable d’ajustement qu’on n’hésite pas à mettre dans toutes les conditions: servante, repos du guerrier, subordonnée soumise. On ne lui accordera pas même le droit de protester, d’avoir des idées, de débattre. Qui plus est, on reproche aux femmes de prendre le travail des hommes. Le naissant travail à la chaîne est une aubaine pour un patronat qui veut rémunérer au minimum le travail.
    On ne facilite pas la venue d’une femme écrivaine qu’on relègue aux oubliettes et encore moins en politique. Ils ont eu la vie dure, ces préjugés issus d’un autre temps. C’est aussi le début de la manipulation médiatique par la radio, arme efficace de propagande et de désinformation.
    Mais les circonstances de la venue des femmes dans les usines en ces très dures années où elles ont fait preuve de vitalité, de courage et de combativité, seront l’opportunité de leurs premiers pas vers leur future évolution et leur accès aux plus hautes responsabilités.
    Les syndicats essentiellement masculins sont dans leur timide début, pas assez structurés et soutenus, et tiennent aussi les femmes à distance. Mais cette guerre favorisera aussi leur avènement et l’arrivée des femmes en leur sein.
    Au moment où tous les pays du monde renforcent leur potentiel militaire, ce livre nous incite à une réflexion en profondeur sur ce que pourrait être notre avenir.

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