Un piranha ne fait pas le printemps - Revue de presse

La Nouve - Article de Jean-Patrick Beaufreton du 11/11/2022

« Édité par Zinédi, l’ouvrage débute par une nouvelle aux contours surréalistes : Mercenaires se perd dans une famille de deux à cinq membres (grand-père, mère, père, fille et demi-frère), selon le calcul des présents, des putatifs, des attendus ou au gré des épisodes dont la chronologie reste obscure. [...]

Les histoires suivantes s’approchent davantage du format classique : un personnage, une intrigue, une chute. Dans le cas présent, plus on tourne les pages, plus on retrouve ce trio plaisant. Les abeilles d’Abeilton piquent au vif, la virée d’Antonin tourne au road-movie hollywoodien, Clovis oublie trop vite qu’un tiens vaut mieux que deux tu l’auras, surtout au féminin. Enfin, bouquet final du feu d’artifice, la nouvelle qui lègue son titre au recueil nous mène dans une situation incroyable mais vraie, pleine de saveurs et de rebondissements. Comme le bon vin, la première gorgée déroute, puis on se laisse enivrer. »

Lire l’article complet sur le site La Nouve, Les nouvelles de la nouvelle

Les lecteurs de Babelio - Chroniques

« Serguei Dounovetz, je l'ai découvert avec Moviola et Les gens sérieux ne se marient pas à Las Vegas, deux polars iconoclastes rock'n'roll débordants d'énergie, d'imagination avec pour héros des personnages loufoques ou marginaux. J'avais hâte de découvrir son recueil de nouvelles. Et bien, je ne suis pas déçu. Même topo, pas de place à l'ennui avec ses 10 nouvelles. Plusieurs d'entre elles rendent hommage à des groupes de rock . Mes préférées sont "Gilles est jaune" et "Rapetou" dédiées aux Shériff et OTH, deux anciens bon groupes de punk rock français. »

« On est immédiatement happé par le style mordant de ces nouvelles rythmées par de nombreuses références musicales et se déroulant dans un monde noir et violent où, malgré tout, de petites bouffées de douceur émergent de temps à autre comme par exemple dans "Les balles perdues ne sont pas innocentes". On peut également se surprendre l'une ou l'autre fois en étrange empathie avec le tueur comme dans "Killer bees". Même si je n'ai pas été emballée par toutes les histoires et les chutes qui étaient, selon moi, d'une qualité très inégale en fonction des nouvelles, il règne une cohérence dans ce recueil au franc-parler incisif et argotique et à l'originalité incontestable. »

« Chaque nouvelle est différente de l'autre, mais on parvient à retrouver un style mordant et direct. On n'a pas le temps de s'ennuyer avec les nouvelles, chacune si différente et en même temps, avec tellement de similitudes… Les dix histoires qui constituent ce recueil se structurent autour de la vie de rockeurs, qui, à travers de références musicales, nous partagent leur philosophie de vie, où tout est loin d'être prévisible.
Un roman original, avec un style percutant et un bon rythme, très dynamique, qui nous offre des petits histoires avec des héros loufoques et singuliers, parfois des marginaux sociaux. Mais ce qui m'a plu c'est surtout de voir que chaque histoire est capable de nous plonger dans un monde différent. »

Les avis des lecteurs de Babelio

A vos marques tapage ! Chronique de Christine Le Garrec

« Dix nouvelles noires et mordantes, truffées de références rock, rédigées d’une écriture nerveuse et fleurie furieusement addictive : voici le menu de ce recueil aussi drôle que désespérant qui, en dix tranches de vie, fait le tour des bons et surtout des mauvais sentiments qui animent notre triste et perverse humanité. Lâcheté, abandon, vengeance, rivalités et violences imbéciles… C’est avec une imagination fertile doublée d’un humour décapant que Serguei Dounovetz nous dévoile une galerie de losers magnifiques en prise avec leur destin, des écorchés vifs souvent touchants dans leur inaptitude au bonheur. [...] Un recueil jouissivement sombre à déguster frappé, sur une bonne bande son rock ! »

Lire la chronique complète sur le blog culturel A vos marques tapage

Apéritif littéraire du Cap-Ferret - Présentation par Cat le 11 janvier 2022

« Un recueil de nouvelles où l’on retrouve l’écriture vive, acide et humoristique de Serguei Dounovetz.

J’avoue avoir été particulièrement sensible à la première, un coup de poing, un coup de cœur à propos de cette adolescente pour laquelle la vie rime avec colère, désarroi, courage et fantaisie.

Des nouvelles à lire assurément , un genre trop délaissé en France. »

Apéritif littéraire du Cap-Ferret

Sud-Ouest - Article de Lionel Germain du 26 décembre 2021

« Rock and râles en série avec Serguei Dounovetz.

Dans ce recueil, Serguei Dounovetz a rassemblé quelques-uns des textes dont le fil conducteur a ravaudé son propre parcours. Le rock en irrigue l’inventaire rappelant qu’après avoir vendu des poèmes à la criée, il a fondé, en 1976, le groupe de rock garage les Maîtres-Nageurs.

Dès la première nouvelle, « Mercenaires », son avatar apparaît sous les traits de Socrate, grand-père de Cora, la narratrice. Une gamine de 14 ans biberonnée au répertoire des Clash, notamment l’album « Sandistina » dont la ligne de basse est un modèle du genre.

« Les balles perdues sont innocentes » est un condensé de remords paternels. Cette mélancolie du bonheur familial parfois dissipé dans les vapeurs d’alcool est d’ailleurs au cœur du roman publié en 2016 au Dilettante, « L’Amour en super 8 » signé Chefdeville.

Aussi noir que du jus de chique, le purin de la haine irrigue encore les trottoirs de Belleville pour un western communautaire, et reste le piranha du titre à reloger dans la conscience d’un narrateur musicien braqueur de banque.

Même les amateurs de swing paisible apprécieront le tempo tendre et brutal de Dounovetz. »

L’article de Lionel Germain est à lire sur Sud-Ouest en ligne.

Nouvelle Donne - Article de Nathalie Barrié du 17 décembre 2021

« Le recueil Un piranha ne fait pas le printemps est une très bonne surprise. Dix nouvelles mettent en lumière des héros interlopes peu scrupuleux, au franc parler certes dérangeant mais toujours hilarant, dans un verlan imagé non asséné à la truelle et donc aussi bien réaliste, juste dosé ce qu’il faut pour tenir le lecteur en éveil. Les histoires se tissent autour de la banlieue qui produit des rockeurs sous emprise ne forçant pas leur talent, des losers magnifiques (car mieux vaut être le meilleur des perdants qu’un premier besogneux) et des casses ratés, ponctués par un dialogue surréaliste avec un piranha surdoué. Et si elles finissent rarement bien, on se retrouve emporté, charrié par un fatum irrésistible, un courant, une marée montante, dont on ne souhaiterait pas changer un iota ni une virgule. Comme dans la vie, ce qui se passe a beau être inévitable, tout est loin d’être prévisible... »

Lire l’intégralité de l’article sur le site de Nouvelle Donne

Polarmaniaque - Chronique de Jean-Michel Isèbe du 23 novembre 2021

« Des nouvelles virevoltantes, d'une drôlerie irrésistible, un rythme effréné , des personnages d'une rare truculence mais aussi d'une profonde maladresse, loosers ballotés par un destin impitoyable , tel se présente ce recueil que j'ai lu avec une immense bonheur! L'humour , la causticité ne constituent pas la moindre de ses qualités, coulées dans le moule d'un esprit fort sarcastique, au regard sans concession sur l'humanité souffrante. L'auteur ne connaît pas l'obstacle, rien ne l'arrête... »

Lire la suite sur le blog Polarmaniaque

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