La Maison à claire-voie

Avis de lecteurs sur Babelio

Dranseb, le 14 novembre 2021 :
« Je viens de terminer la lecture de La Maison à claire-voie et des trois autres nouvelles qui se trouvent à l'intérieur de ce roman.
J'ai adoré ! Tout d'abord, la première histoire et la plus longue "La maison à claire-voie" est une véritable plongée dans ce que je pourrais qualifier "angoisse". [...] "L'assassin viendra ce soir" j'ai beaucoup aimé ce récit ou la télé-réalité va plus loin que le jeu [...] "Le persan bleu", il faut se méfier des vieilles dames qui adorent leur chat... malheur à ceux qui leur font du mal, ils le regretteront amèrement... [...] "Les chiens noirs" dernière nouvelle et très très bien également.. .les chiens de l'enfer vont croiser la route d'un jeune couple et leur petite fille par une nuit d'orage [...] J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce livre de Brice Tarvel aux Editions Zinédi et je le conseille à tous ceux qui aiment l'angoisse, les frissons et le mystérieux.

A vos marques tapage - Chronique de Christine Le Garrec du 15 avril 2021

« Amateurs de nouvelles et d’humour noir, ce recueil va vous combler ! Vous y découvrirez quatre histoires sombres à souhait dont les atmosphères très cinématographiques vont vous procurer frissons… Et grand plaisir de lecture !
« La maison à claire voie » qui inaugure et donne son nom au recueil, vous embarquera dans un univers à la « Délivrance. » [...]
On continue avec « L’assassin viendra ce soir » qui évoque le film « Le prix du danger », avec un candidat qui lui, n’a rien demandé ! Julien, 11 ans, regarde en famille l’émission de télé réalité « L’assassin viendra ce soir ». Son pitch ? Un spectateur, tiré au sort, devra sauver sa peau lorsque des tueurs chevronnés viendront chez lui pour l’abattre. Stupeur… Le visage du père de Julien, un gros beauf aviné, apparaît sur l’écran. [...]
La troisième nouvelle, « Le persan bleu », est particulièrement savoureuse ! Florian, un jeune voyou, pénètre par effraction chez sa vieille voisine pour lui voler ses économies… Mais au lieu du butin espéré, il tombe sur la vieille, armée jusqu’aux dents. [...]
« Les chiens noirs », qui clôture le recueil, flirte quant à elle avec le fantastique. [...]
Aussi angoissantes que drôles, les nouvelles de Brice Tarvel bénéficient en outre d’une fort belle plume ! Un recueil… Qui a du chien ! »

Lire la chronique complète de Christine Le Garrec dans le Numéro 55 de Avosmarquestapage

Collectif Polar - Chroniques du 10 avril 2021

La Kronik d'Eppy Fanny :

« Une bien belle découverte. 
La maison à claire-voie est un recueil de nouvelles noires. Le fil conducteur des récits, ce sont des personnages englués dans des non-vies faites de violence, de désillusion… et qui tentent d’échapper à leurs tristes destins. Mais lorsque le malheur vous a alpagué, il n’a pas l’intention de vous lâcher ! C’est ce que Brice nous démontre ici dans ces quatre récits. [...]
Je me suis délectée de ces récits remarquablement écrits. Je ne peux que vous encourager à en faire de même. »

Lire la chronique complète d'Eppy Fanny sur Collectif Polar

La Kronik de Ge vous donne des nouvelles :

« ... En quelques mots choisis, Brice Tarvel plante le décor et nous voilà plongés dans l’ambiance, tantôt thriller, tantôt fantastique, parfois avec une pointe d’humour. La météo est très présente, il fait trop chaud ou trop froid, la pluie tombe à seaux, l’orage gronde, rien n’est tiède. Ses personnages sont minables ou paumés, souvent ratés, et ceux qui cherchent à sortir de la mouise risquent de tomber dans bien pire. »

Lire la chronique complète de Gevousdonnedesnouvelles sur Collectif Polar

Polarmaniaque - La chronique de Jean-Michel Isèbe du 8 avril 2021

« Des nouvelles certes, mais de très grande qualité, portées par des personnages qui subissent de plein fouet leurs destins, leurs "fatum" comme disaient les Romains. Car, quand tu naîs dans la misère et la violence, il est extrêmement difficile de s'en extirper, et ce, sous n'importe quelle latitude. Et quelle écriture, superbe, pour nous narrer ces parcours si compliqués [...] »

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Blacknovel - Chronique de Pierre Faverolle du 12 mars 2021

« [...] La première chose qui m’a frappé à l’ouverture de ce recueil, c’est cette écriture remarquablement littéraire, du vrai pur plaisir appliqué au roman d’angoisse. [...]

La plus longue des nouvelles [La Maison à claire-voie] de ce recueil s’apparente à un mini-roman qui démarre doucement avant de basculer dans un cauchemar digne des meilleurs romans d’horreur. On pense tout de suite à Stephen King mais aussi à des films comme Massacre à la tronçonneuse. Mais l’auteur a le bon goût d’éviter de nous jeter de l’hémoglobine à la figure et de privilégier un stress permanent qui vient rapidement pencher vers de l’angoisse pure. [...]

Lire la suite de la chronique de Pierre Faverolle sur le blog Blacknovel

K-Libre - Chronique de Laurent Greusard du 17 février 2021

« Nous connaissions Brice Tarvel pour des romans, des récits hommages à Harry Dickson, des histoires avec Bob Morane dans les genres divers des littératures de l'imaginaire. Sous pseudonyme, il a aussi publié de la S.-F. Ces quatre récits sous le titre La Maison à claire-voie, parfois des nouvelles au sens strict du terme, parfois des novellas (des récits plus longs atteignant presque la centaine de pages comme le premier, reviennent sur les différents genres, et le lecteur peut les voir avec un œil polar ou noir, avec un regard plus axé sur le fantastique ou sur le cauchemar campagnard qui fut illustré par Stephen King ou Pierre Pelot –, et Brice Tarvel n'a pas à rougir de la comparaison. Selon ses propres goûts, l'on pourra plus adhérer à l'un ou l'autre texte mais les quatre récits ne déméritent en rien, créent des atmosphères noires à souhait, évoquant des personnages sordides ou lumineux (enfin plutôt des sordides) dans des récits maîtrisés, servis par une écriture précise et nerveuse, sachant prendre son temps par instants pour installer une ambiance. [...] »

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Les Lectures de l'oncle Paul - Chronique de Paul Maugendre du 15 février 2021

« Le propre d’un prosateur, romancier, nouvelliste, poète, ou les trois, est de se renouveler sans perdre son âme, son identité, même s’il utilise plusieurs pseudonymes.
Le propre d’un éditeur est de proposer un panel de textes nouveaux et anciens, méconnus pour ces derniers, afin de s’imprégner de l’œuvre concoctée en quelques décennies par un auteur dont le seul but est de captiver son lecteur et de le sortir d’une morosité ambiante.

Penchons-nous tout d’abord sur la nouvelle éponyme du recueil, la plus longue, qui nous transporte dans l’Amérique profonde.

La maison à claire-voie. Après quelques années de vie commune avec Matt, Kimi a jeté l’éponge. C’était un échec, Matt, et il était imbuvable malgré tout l’alcool qu’il ingurgitait. Et la voiture de Matt est comme lui, déglinguée, si bien que Kimi tombe en panne au milieu d’une nature aride. Il fait chaud. Conséquence directe, il fait soif. Et Kimi espère bien découvrir parmi les buissons de genévriers et les rochers disséminés un peu partout, une bâtisse accueillante. Mais ce qui se présente à ses yeux n’est qu’une bicoque en bois aux pans verticaux disjoints, entourée d’arbres rabougris sur les branches desquels pendouillent de vieilles canettes de bière et de soda. Des mobiles ruraux incongrus dans ce paysage désolé. C’est l’œuvre du Sonné lui apprend un colosse qui la surprend dans l’expectative.
Ils sont cinq à l’intérieur, Cliff, celui qui l’a interpellée, Oren, le Sonné, Tony et Cochise. Cinq rebuts de la société, des barjots, différents les uns des autres aussi bien mentalement que physiquement. Mom de sa tanière nichée là-haut dans la mezzanine plongée dans l’obscurité, et Cerise, la gamine décharnée qui ne pourrait pas figurer dans une publicité pour des assurances complètent la panoplie humaine. Mais ce serait trop beau s’il fallait en rester là. Car entre ces déjantés et des motards sillonnant le paysage, une guerre larvée a été déclarée. Les moyens ne manquent pas pour se chicaner, voire plus. Et ils en sont à un cheveu de s’exterminer.

L’assassin viendra ce soir nous invite à entrer dans l’intimité d’une famille moyenne, très moyenne, avec le père qui pourrait être la réplique de Gros dégueulasse de Reiser, la mère, sur laquelle je ne m’étendrai pas, trop de surface, la fille Perce-neige dont les globes fessiers la plupart du temps ne sont pas recouverts d’une culotte, frustrant les curieux qui aimeraient bien en connaître la couleur, et du fils, une bonne dizaine d’années et dont un copain bidouilleur a traficoté la zapette, plongé dans la lecture des Aventures du Limier des Ténèbres. A la télé, se déroule un programme intitulé L’assassin viendra ce soir. Le principe est de dévoiler en direct la photographie d’un individu, cliché pioché au hasard, qui sera la cible de l’assassin. Et c’est avec un intérêt mitigé que cette famille se rend compte que l’heureux élu n’est autre que le père. L’angoisse monte et atteint son comble lorsque le gamin découvre son père avachi dans son fauteuil un sourire kabyle égayant sa face.

Le persan bleu. Florian n’a pas quinze ans mais devant lui se profile un avenir de petit voyou. Il s’introduit un soir dans une maison, dont la porte n’est pas fermée. A la main il brandit la réplique d’un revolver. Il est tout étonné, en entrant dans une pièce, de se trouver face à face à une vieille femme qui braque une arme qui n’est pas fictive et lui affirme qu’elle l’attendait. Elle lui reproche d’être fautif de la disparition de Pompon, son Persan bleu. Il a beau contester cette affirmation, elle n’en démord pas. Sa vengeance sera terrible.

Enfin, dans Les chiens noirs, nous faisons la connaissance d’une famille longeant en voiture le Lac Champlain au Canada. L’homme consomme plus que son véhicule, une Chevrolet qui mériterait de figurer dans un cimetière pour tacots. La pluie tombe, et Rachel n’est pas rassurée. Pas tant pour son homme ou pour elle, mais pour Melinda, leur fille de cinq ans surnommée Choupette. La pluie, des balais d’essuie-glaces qui ne sont plaqués sur le pare-brise que pour la frime, un phare borgne, une voie étroite à l’asphalte dégradé, il leur tarde d’arriver chez Tante Rosanna éleveuse de poulets, qui leur offre un hébergement en attendant que les finances cessent de faire la gueule. Rosanna au plus haut des cieux ! C’est à ce moment qu’un chien noir déboule au milieu de la route. Le réflexe du conducteur le propulse contre un arbre. Ils ne sont pas particulièrement musiciens, alors une voiture en accordéon, à quoi cela peut-il leur servir. Heureusement un indigène, ou autochtone pour ceux qui préfèrent, arrive dans sa guimbarde à plateau. Il accepte de les prendre à bord, de les dépanner, le seul problème, ce sont les trois chiens noirs placés à l’arrière. Or, pour Rachel, chien noir équivaut à une malédiction. Trois en plus, c’est l’entrée de l’enfer. [...]

Ces nouvelles ne sont ni policières, ni fantastiques, mais jouent sur la frange de ces deux thèmes, oscillant vers le dérisoire, l’humour, l’inquiétude, l’angoisse, portés par la présence d’enfants dont le rôle est parfois primordial. »

Lire la chronique complète sur le blog Les Lectures de l'oncle Paul

Couverture La Maison à claire-voie

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